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Les macarons, un délice de gâteau !
Les macarons sont des petits gâteaux à la fois fondants et croquants de forme arrondie. Le diamètre type d'un macaron est de 4 cm. Ce gâteau a traversé l'histoire pour conquérir plusieurs continents. A chaque fois, la recette est adaptée aux goûts du cru !
Dérivé de la meringue, il est fabriqué à partir de poudre d'amande, de sucre glace, de sucre et de blancs d'œufs. La pâte ainsi préparée est déposée sur une plaque de four et cuite. Ceci lui donne sa forme particulière d'une pâte figée et dorée à la cuisson.
Une longue histoire
On admet souvent que ce macaron, « nombril du monde », fut crée en 781 dans notre abbaye à Cormery. Une première recette de macaron figure dans un ouvrage du début du XVIIè siècle.
Ce qui est certain, c'est que le macaron était connu en Europe au Moyen-Age. Il était fabriqué pour les marins afin qu'ils emmènent avec eux des gourmandises capables de se conserver pendant plusieurs semaines. On le retrouve à Venise à cette époque et très rapidement, la recette du petit gâteau tendre traverse les frontières. Les italiens le nomment maccherone ce qui signifie « pâte fine » et donnera par la suite le nom de macaron en Français.
Très vite, la recette du macaron devient un classique en France. De nombreuses spécialités voient le jour autour de la préparation de base dans les régions françaises. À ces spécialités affichant plusieurs siècles de gourmandise, s'ajouta le macaron parisien à partir du 20e siècle. Il se distingue des autres par sa garniture de ganache.
Une base de meringue
Si chaque pâtissier a développé une recette qui lui est propre pour faire de sa création une gourmandise unique, globalement la fabrication d'un macaron part toujours des mêmes 4 ingrédients immuables : de la poudre d'amandes, du sucre, du sucre glace et des blancs d'œufs. Ces ingrédients sont quasiment identiques à ceux nécessaires à la fabrication de la meringue. Le mélange de ces ingrédients est installé au pochoir sur une plaque de four pour obtenir des petits gâteaux de 3 à 5 centimètres de diamètre. La préparation est cuite au four jusqu'à ce que le gâteau soit doré et croquant. Les gâteaux sont ensuite décollés de la plaque pour être associés par deux. Si le macaron est parisien, il sera garni d'une ganache.
Légendes des macarons de Cormery
Pourquoi les macarons de Cormery ont-ils un nombril ?
C'était, dit le poème, aux premiers temps de l'abbaye. Un certain frère Jean dont l'ampleur annonçait une santé prospère avait mis au point une recette "divine" de macarons exquis, plus fins que l'ambroisie que les gourmets s'arrachaient. Le supérieur, le père Séraphin, ravi de voir les ressources du couvent s'accroître grâce à ce fructueux commerce se demanda s'il n'était pas possible d'améliorer encore les savoureuses pâtisseries :
" A leur perfection il manque quelque chose,
dit un jour Séraphin, et j’en connais la cause :
Leur forme est trop vulgaire, il faut que le client
Puisse les reconnaître et dire en les voyant :
— Voilà des macarons qui sont du monastère... "
Le père Séraphin tortura son cerveau, mais les idées ne venant pas, il décida de s'en remettre à saint Paul, patron de l'abbaye, et de le prier toute une nuit :
" Lorsque la sixième heure au beffroi sonnera,
Vers l'atelier de Jean j'irai sans défiance...
Le premier objet vu, je le promets à Dieu,
De tous nos macarons ornera le milieu ! "
Séraphin se plongea donc dans ses pieuses prières. Pendant ce temps, frère Jean, comme de coutume, besognait auprès de ses fours quand, soudain, une étincelle jaillie d'un des foyers vint brûler la robe du bénédictin, faisant au beau milieu, sur le devant, "un trou bordé de noir, aussi rond qu'un anneau, pas très large, c'est vrai, mais... on voyait la peau !". Lorsque sonna enfin le premier coup de six heures, le père Séraphin se précipita vers l'atelier où cuisaient les macarons. Aussitôt arrivé, il regarda par le trou de la serrure (car le frère Jean gardait toujours sa porte bien fermée par crainte qu'un quidam ne vint lui dérober son précieux secret). " Par malheur, frère Jean, au bruit, se retourna, montrant au père ébahi, son nombril de moine bedonnant. ".
" Que Dieu, dans ses desseins, est donc impénétrable ! ", soupira Séraphin.
Et depuis cette nuit mémorable, les gastronomes avisés qui veulent goûter des macarons authentiques, exigent ceux qui portent en leur centre un nombril sympathique.
Autre légende du macaron de Cormery
Pourquoi le macaron de Cormery, à la forme d'un petit nombril ?
Pourquoi parce que voilà belle lurette que ce temps est passé, l'Abbé de Cormery s'appauvrissant, le frère Lai, le boulanger s'adressa à la bonne Sainte Vierge. Celle-ci lui dit, en lui apparaissant parmi les miches bien dorées au dessus de la vieille. Louant , tu auras bien pétrit tu regarderas la pâte, et tu verras sur elle même le signe qui doit sauver l'abbaye.
Et le frère Lai pétrit, pétrit, et repétrit ... Comme tous les boulangers, il était nu un peu plus bas que la ceinture, et il pétrissait et repétrissait : Ah isse ! ah isse ! rin, rin, rin ! Fuisait-il...Tout d'un coup exténué, fourbu, il tomba, dans la pâte, et aussitôt se releva en demandant pardon à Dieu de sa défaillance. Et voilà qu'en voulant reboulanger il vit sur la pâte la trace de son ... Nombril ! Et voilà pourquoi le macaron de Cormery à la forme d'un petit nombril.
Où trouver les Macarons de Cormery ?
Quoi qu’il en soit , les deux boulangers de Cormery perpétuent toujours en 2009 cette spécialité Cormerienne : le macaron en forme de nombril.
Laissez vous donc tenter par cette gourmandise, vous serez séduits !
Aux Vrais Macarons de Cormery
8 rue Nationale 37320 CORMERY
02 47 43 40 53
Aux Veritables Macarons
16 rue de Montrésor 37320 CORMERY
02 47 43 40 25
[ date de publication : 28/03/2010 ]